J'ai toujours regretté ma sortie de l'hôpital, pendant un an j'avais pris mes marques, je m'étais habitué a cet univers, cette société dans la société, avec ses règles et ses codes, j'étais protéger car considéré comme fragile, j'étais entouré par des personnes dont c'était le métier de m'écouter, je pouvais demander de l'aide a tout moment et l'aide arrivait néanmoins des que la solitude ou le désespoir abimait ma chair; je m'étais habitué a cette vie enfermée avec mon ordinateur, mes livres et ma guitare; mais jusqu'à présent je n'avais pas compris pourquoi je pensais a cette période avec nostalgie, la réponse est simple, bien que je ne communiquais que très rarement avec les autres, j'étais tout de même parmi eux, je les entendais parler et je les voyais bouger, pleurer, rire, je les voyais dans leur détresse, et cette humanité éclopée grouillante autour de moi me permettait dans une certaine mesure de combattre mon propre sentiment de solitude, maintenant que je suis livré a moi même, coincé dans mon monde d'individualiste, personne n'est la pour savoir que je dépéris emotionellement, et que la solitude me fait mal au ventre; dans ce cercle vicieux entre peur et vision du monde comment combattre cette solitude?
je crois que je perd espoir un peu plus chaque jours et que mon cœur subit l'induration de mes pensées égoïstes.
jeudi 2 juillet 2009
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