jeudi 30 juillet 2009

Les murs du silence

Un soir a la plage je me retrouvais allongé sur ma serviette, les deux personnes qui avaient une place dans mes souvenirs sont partis patauger dans l'océan tiède et écumeux, a ma gauche, ayant fait le trajet avec nous, il y a cette fille qui, probablement pour ne pas dévoiler sa timidité vient d'ouvrir un livre; ma curiosité littéraire m'exhorte a entamer une conversation qui commencerait par "excuse moi, quel est le bouquin que tu es en train de lire ?";
Et les rouages de mon cerveaux se mettent en branle, probablement préférerais t elle discuter avec un beau garçon pour découvrir tout les points communs qu'elle aurait avec lui, ou peut être préférerais t elle rigoler avec une amie de confiance et échanger quelques secrets douloureux ou précieux, ou bien encore c'est un membre de sa famille qu'il lui faudrait pour la réconforter en lui donnant de l'assurance; finalement aucun mots ne seront prononcés et je resterais perdu dans mes cogitations, alors qu'elle me tournant le dos ne daignera jamais me donner un regard et je serais toujours dans mon esprit et a jamais la mauvaise personne.

Life through glass

Les carreaux avaient coulé depuis le temps et leur base s'était épaissi, leur caractère translucide n'était plus et la crasse jetait un voile opaque sur les petites gens qui, rabougris par le froid, préssaient le pas pour rentrer chez eux.

lundi 27 juillet 2009

La douleur d'etre moi





Je ne sais pas ce que c'est que d'être enfermé dans les pensées de quelqu'un qui vous l'avouerez par tout les moyens imaginable en vous regardant dans les yeux; pour ça je suis un marginal, et perçu comme ayant un problème, et peut être ais je un problème, surement même, mais de quel nature et peut il être arrangé; peut être suis je condamné, simplement pas modelé pour vivre les expériences qui semblent si communes a tout un chacun, je me rassure en m'inculquant que c'est mon choix et que je pourrais être un barreau plus haut dans l'échelle de l'évolution, quelle pensée ridicule pour se tromper soit même; l'on dit que l'on ne peut pas manquer de ce que l'on a pas connu alors peut être l'évolution me préserve t'elle de souffrances intolérables qui feraient exploser mon cœur en millions de parties permettant a chacun de gouter une part de mon amertume, et si de cette façon je pourrais vivre comme un homme indolent ou simplement reposer enfin la ou mon corps ne serait plus une entrave et serais même goulument apprécié, et ou les pensée n'empoisonneraient plus la façon dont j'ai maladivement choisi d'exister.

jeudi 23 juillet 2009

Ne perdez pas de temps

Les vrais et bon sentiments qui parcourent nos pensées et font vibrer notre corps doivent être verbalisé tant que nous sommes vivant, nous et les personnes auxquelles ces mots gentils sont destinés; ou vous vivrez dans les regrets et la frustration.

mercredi 22 juillet 2009

Ecouter ses besoins naturels

Un être humain doit se développer dans le sens de ses besoins naturels, ne pas les opprimer ou y attacher de mauvaises émotions; Un besoin naturel comblé apporte forcement du bien être.

L'affection fait parti des besoins naturels comme manger et boire.

dimanche 19 juillet 2009

Discipline pour ne plus souffrir

"Il ne s'agit pas seulement de mon corps. J'ai froid au-dedans de moi. Je manque de discipline, voilà la vérité. J'ai envie de me cramponner à de la chair chaude, comme un bébé, et je m'abandonne trop vite à la sentimentalité. Parce que je suis seul, je m'apitoie sur moi-même et jalouse les gens qui ont de bonnes maisons bien douillettes. Au fond de moi, je suis bas et vil! Que ne suis-je reconnaissant d'être indépendant et libre d'aller ou je veux! Que ne puis-je m'en tenir à mes idéaux et à ma fierté!"

Eiji YOSHIKAWA - la pierre et le sabre

vendredi 10 juillet 2009

La Peur dérrière la rectitude


L'ordre, la manie du rangement, une place pour chaque chose, dans la vie d'une personne est en fait, selon moi, la peur qu'a cette personne qu'un imprévu découvre un fantôme dans son placard, chercher a être lisse et parfait, suivant une idée conformiste et puritaine, pour se protéger des agressions et que personne n'ai rien a redire, pour se mettre a l'abri, cela est bien du a la peur; je ne comprend pas ce fonctionnement car pour ma part je n'ai rien a cacher, les choses que j'aime, les choses que je déteste, tout cela fait parti de moi et je n'ai pas a en avoir honte et essayer de le soustraire aux yeux des autres.

mardi 7 juillet 2009

You'll Never be Young TWICE

"Qu'est il en train de faire?"
"Peut être qu'il efface un souvenir triste..."
"Huh?"
"Pour effacer les souvenirs désagréables, il faut les écrire sur un feuille. Ensuite on brûle la feuille
et les souvenirs disparaissent."

- j'aimerais bien effacer ce qu'il s'est passé aujourd'hui. -

...

"Tu es en seconde, c'est ça? Alors il est encore temps. Laisser tomber l'examen d'admission pour Ondaï et fais du piano comme hobby. Choisis une autre voie car comme pianiste, tu ne progresseras plus."

Ensuite la fille abandonne ses rêves aux fantômes de son passé et il ne reste qu'une coquille vide, un zombie incapable, qui passera toute sa vie dans une inconscience parfaite. Tout cela est une fuite de la réalité.
Et le garçon qui pouvait entendre les pensées négatives a son sujet venant de ses camarades se suicidera probablement de la même façon. (ref : Jeremy)

Nous devenons adultes le jour ou nous renonçons aux choses les plus précieuses. Nous établissons un compromis avec la réalité et nous nous persuadons d'avoir ce que nous méritons. Ainsi est notre vie : une perte et l'illusion de ne pas l'avoir subie.

samedi 4 juillet 2009

Ou est le bien pour nous même?

Chaque personne sur cette planète pourrait nous définir, nous ne sommes pas forcés de les croire, nous avons aussi notre perception sur eux et notre perception de nous même, mais à la fin, qu'est il mieux de croire, si nous nous détestons nous-mêmes, pourquoi ne pas plutôt croire dans la façon dont quelqu'un qui nous apprécie nous défini?

(est ce que je vais à l'encontre de tous mes écrits jusqu'alors par cette déclaration?! ... peut-être, peut-être que ce serait un changement pour le bien ...)

jeudi 2 juillet 2009

Je surnage mais mon coeur s'alourdit

J'ai toujours regretté ma sortie de l'hôpital, pendant un an j'avais pris mes marques, je m'étais habitué a cet univers, cette société dans la société, avec ses règles et ses codes, j'étais protéger car considéré comme fragile, j'étais entouré par des personnes dont c'était le métier de m'écouter, je pouvais demander de l'aide a tout moment et l'aide arrivait néanmoins des que la solitude ou le désespoir abimait ma chair; je m'étais habitué a cette vie enfermée avec mon ordinateur, mes livres et ma guitare; mais jusqu'à présent je n'avais pas compris pourquoi je pensais a cette période avec nostalgie, la réponse est simple, bien que je ne communiquais que très rarement avec les autres, j'étais tout de même parmi eux, je les entendais parler et je les voyais bouger, pleurer, rire, je les voyais dans leur détresse, et cette humanité éclopée grouillante autour de moi me permettait dans une certaine mesure de combattre mon propre sentiment de solitude, maintenant que je suis livré a moi même, coincé dans mon monde d'individualiste, personne n'est la pour savoir que je dépéris emotionellement, et que la solitude me fait mal au ventre; dans ce cercle vicieux entre peur et vision du monde comment combattre cette solitude?
je crois que je perd espoir un peu plus chaque jours et que mon cœur subit l'induration de mes pensées égoïstes.

mercredi 1 juillet 2009

Le Desir masculin

"Impossible à Musashi d'ignorer purement et simplement les femmes; la frénésie que leurs attouchements avaient fait naître en lui fut longue à se calmer. Le simple souvenir du violent parfum de poudre blanche accélérait son pouls que nul effort mental ne parvenait à apaiser. Menace plus dangereuse qu'un ennemi debout devant lui, sabre au clair; il ignorait absolument comme y faire face. Plus tard, le corps brûlé par le feu du désir, il s'agitait et se retournait toute la nuit. Même l'innocente Otsu devenait parfois l'objet de ses fantasmes érotiques."

Eiji YOSHIKAWA - la pierre et le sabre