lundi 31 août 2009

La communication et moi


je ne sais pas diriger une conversation, je ne sais que répondre avec toute ma sincérité, car je ne veux rien imposer à l'autre, et ne serait ce que commencer à développer un sujet sans savoir si la personne en face pourrais avoir la moindre idée de ce que je raconte est, pour moi, s'imposer; Donc si personne ne fait le premier pas vers moi alors je resterais à l'écart dans ma solitude en tant qu'observateur; un autre problème se pose : je n'éprouve aucun intérêt à parler de choses trivial, les choses que l'on aborde lorsque l'on ébauche une conversation avec une personne peu connu (ce qui est normal car ne la connaissant pas nous avons peu de sujet et peu d'accroche a partager, simplement ce qu'il y a autour de nous comme le temps qu'il fait), étant très mauvais pour simuler, mes plus grande émotions sont dans le partage de ressenti, mais voila comment cela fonctionne : s'il n'y a pas de confiance il n'y a pas de réel communication, le problème est que tout le monde est conscient que c'est de la confiance que nait la trahison, donc les gens ont peur, ils sont sur leurs gardes constamment lorsqu'ils parlent à des personnes inconnues. Tout ceci semble cruellement jouer en ma défaveur et il semble également que dans le fonctionnement actuel des choses je soit vouer à la solitude.

samedi 29 août 2009

a quoi ça sert?

comme toi j'ai un cœur qui ne peut rien promettre
à qui l'amour fait peur mais qui t'aime peut-être
à quoi ça sert de le cacher
à quoi ça sert d'y échapper?

je n'ai rien à t'offrir que ce que mes yeux voient
tu ne veux pas souffrir mais qui ne souffre pas?
à quoi ça sert de l'éviter
à quoi ça sert de t'en aller?

à rester dans ta tour d'ivoire
en broyant du rose ou du noir
tout seul - tout seul

comme on n'est pas très malheureux
on oublie qu'on n'est pas heureux
tout seul - tout seul

je n'ai que les étoiles et rien d'autre pour toi
si l'on doit se faire mal c'est la vie qui veut ça
à quoi ça sert de rester seul
à quoi ça sert de vivre seul

Trop sensible

- "On était bien avant on était heureux! hein?!"

- "Non on était pas heureux... tu veux que je te dise pourquoi on en es arrivé la? Avec toi tout est verrouillé; tes habitudes, tes maniaqueries, ton angoisse; Tu te laisse jamais allé. C'est infernal ce stress."

- "J'y peux rien... c'est le monde qui m'agresse"

...
...
...
...

- "Le bonheur c'est une décision que l'on prend!"

Film : Du jour au lendemain

jeudi 27 août 2009

Funéraille

Ma plus grande peur est de ne pas être la personne qu'il faut, de ne pas être la bonne personne au bon endroit et au bon moment, et finalement d'être pour cette raison rejeté par les autres. Alors j'ai décidé que j'allais m'en foutre et simplement faire ce que je ressent mais apparemment j'ai des idées et des comportements tellement marginaux que personne n'est capable de me comprendre, évidement si personne ne me comprend alors je serais tout seul; J'essaierais de me rassurer en me disant que c'est eux qui ont tord et qu'il vaut mieux être seul que mal accompagner.
Mais je n'ai pas envie de devenir fou et je sais qu'un jour j'aurais besoin des autres.

J'ai eu cette vision quelques fois, je marche dans une longue rue étroite, il fait nuit, les lampadaires diffusent une vague lumière jaunâtre, je me rapproche dans cette demi pénombre d'un groupe de jeunes gens formant un petit cercle sur le trottoir; Une jeune fille dans le groupe me fait face et me voit arriver, c'est alors qu'elle me fait signe d'un balancement de la main timide et délicat, je me dis que je ne connais pas cette personne mais puisqu'on semble me porter un quelconque intérêt je marche plus prés, j'ai ce pressentiment que l'on veut me demander l'heure et je me prépare mentalement dans ce sens, simplement atteindre mon portable dans mon sac, appuyer sur le bouton, lire, puis donner l'heure inscrite, cela semble facile; Me voila a distance de vue ou chaque visage sort péniblement dans les faibles rayons mais reste déformés par le mauvais contraste d'ombres et de lumières; Je suis tout prés à présent, je m'arrête et j'entends dire : "non, c'est rien!", suivis d'un gloussement méprisant en même temps qu'elle met sa main devant sa bouche pour effacer grossièrement ce rictus en tournant la tête vers ses acolytes masculins; Je m'échappe a grand pas, je fuis, je veux être foudroyé dans l'instant, simplement mourir, mais par fierté je garderais mon maintiens et partirais la tête haute en marchant calmement sans me retourner, et je sais que je devrais supporter toute ma vie d'être la mauvaise personne.

(La triste finalité de cette histoire est que cette fille voulait réellement demander l'heure mais que je n'étais même pas bon physiquement pour la donner, elle s'était dit, de loin, que j'avais l'air beau mais me voyant véritablement je ne méritais que des ricanements. Ceci est une fiction mais ceci est mon cauchemar. Et demain je devrais affronter ma famille qui me perçoivent comme étant l'incarnation de la honte et de l'échec.)

dimanche 16 août 2009

Just a day in my life

The lake of my childhood

(that damn youtube rejected my audio file)

mercredi 12 août 2009

Choix et Passions

"Je suis déchiré entre l'amour et l'autodiscipline. Il semble que je suive deux voies à la fois. Pourtant, lorsque les voies divergent, invariablement je parviens à me maintenir sur la bonne... Je me connais mieux que personne d'autre ne me connaît. Je ne suis ni un génie, ni un grand homme."

Eiji YOSHIKAWA - la pierre et le sabre

(je pense que cela est quelque chose de commun a tout les humains, nous sommes poussé par nos passions mais nous avons nos croyances propre et parfois les deux s'opposent.)

Simplement

98.5% de la masse du corps humain sont représentés par seulement six éléments: oxygène, carbone, hydrogène, azote, calcium, phosphore.

jeudi 6 août 2009

Sortir du noir

Il y a ces moments ou l'on se sent las et l'on tourne en rond dans son appartement sans être capable de commencer aucune activité, même regarder un film devient fatiguant, l'environnement même de cet appartement devient fatiguant et c'est pourquoi l'on ne peut s'allonger pour se reposer; dans ces moments la, ou je me sent fragile et comme dans une impasse, je crois que je devrais sortir trouver un coin agréable sous un arbre ou prés d'un étang, dans un parc ou plus loin et simplement m'allonger, j'ai dans l'idée que cela me calmerais et m'aiderais a reprendre mes esprits, je me réveillerais en meilleur forme et de meilleur humeur, sans avoir l'impression d'être terré, bloqué dans le néant de ma solitude représenté par l'endroit ou je vis. Ou peut être..... faut il simplement trouver quelque chose d'assez fort qui réveillerais nos émotions, pour que notre corps ait a nouveau des envies, (pas quelque chose d'intellectuel, il faut quelque chose qui soit des besoins primaires, peut être est ce pour cela que beaucoup de femmes ont tendance a grignoter quand elles s'ennuient, manger est un besoin primaire, comme respirer, boire, dormir, hygiène, s’activer).

dimanche 2 août 2009

L'hégémonie de l'apparence

On peut se plaire a soi même simplement si l'on plait aux autres, si les autres ne nous renvois que des signaux négatifs sur nous même notre estime personnelle sera basse et l'on ne supportera pas son image; pour que l'estime de soi remonte il faut se plaire a soi même et pour se plaire a soi même il faut plaire aux autres, c'est un cercle vicieux. Au final l'on dépend totalement du regard de l'autre, quoiqu'on en dise; de plus plaire aux autres est une condition préalable pour combler un besoin naturel, je ne parle pas du sexe primaire mais du besoin d'affection qui naturellement sert a la survie de l'espèce.
Je me suis construit en attachant plus d'importance a l'entente intellectuelle, et je sais que j'ai très peur des émotions que je pourrais ressentir face au contact physique. Quand je regarde un film et qu'il y a une scène de baiser je détourne le regard car j'estime que cela n'apporte rien a l'histoire et n'a donc aucun intérêt; je crois que la majorité des humains me considèreraient anormal.

Perception de la fin






j'ai tellement peur de moi même que je ne peux côtoyer les autres et qu'aucune femme ne peut me toucher; quand, suivant ma perception, il n'y aura plus d'espoir d'être aimé de moi même et des autres, alors il sera temps d'en finir.

Si je suis égocentrique et que je manque cruellement de confiance en moi, est-ce antithétique?!


(Ces séries de photos sont elles un processus de réassurance pour moi?!)

Processus de mon déclin

Dans le processus d'analyser mon état actuel je pense que je fais l'expérience d'une perte de quelque chose de précieux, ce qui pèse sur la faible estime de moi même; Quand j'étais petit j'avais les cheveux si long que l'on me prenais pour une fille, j'étais donc marginal et rejeté à l'école et je peux aussi dire a l'extérieur du foyer, je ne passais pas inaperçu, les adultes mentionnaient mon allure, ils avaient toujours un commentaire à faire sur mon apparence et ces cheveux si long, tandis que les gamins de mon age voyant la différence ne cherchaient qu'à m'éviter; je me suis construit anticonformiste et ayant une forte vision personnelle des choses; a la maison mon père me critiquait sans arrêt, disant que je ne "ressemblais a rien" et me traitant de "va-nu-pied", peut être en rébellion contre son autorité et contre le reste des individus de cette planète qui me raillaient aussi bien ouvertement qu'implicitement, je gardais mes cheveux très long très tard; peut être pour moi ces cheveux long sont l'image de ma personnalité, de mon individualité, de ma lutte pour exister et pour être accepter comme j'ai envie d'être; ....mais maintenant c'est la fin.

La quête pour mon Salut

Je sais tout ce qu'il est à savoir pour être respectueux, pour appréhender l'univers entier et ses habitants, mais c'est toujours ce que je suis physiquement qui m'entraine dans la tristesse, le sentiment de vide et de n'appartenir a rien ni a personne, j'ai tellement horreur d'être enfermé dans ce corps; ou est mon sauveur, celui qui me tranchera la tête et fera taire ces pensées, j'ai simplement besoin de dormir jusqu'à la fin.

(je n'écris pas cela pour obtenir une réponse compatissante de n'importe qui, je sais que cette perception de moi même est la cause de ma souffrance morale, ceci est la vérité et je note ma vérité sur ce blog; ce soir à ce moment précis j'en ais vraiment marre, enfermé moi simplement loin du monde, je ressent trop de haine maintenant)

J'étais dehors sous la pluie, j'étais hors de moi, j'etais frénétique et je sais qu'écrire est une catharsis et aide à apaiser, à énucléer quelques parties de ces pensées morbides.