mardi 27 octobre 2009

une base importante

Si tu as dans le but de partager ce que tu apprends tu retiendra beaucoup plus de choses. Un sujet à la fois. La passion peut venir du partage et non du sujet lui même, mais plus l'on apprend, plus l'on a de références et des liens se créent entre chaque sujet, et il devient de plus en plus facile de se passionner pour tout type de sujet.

mercredi 21 octobre 2009

ce qu'est ressentir beaucoup trop fort

"il est jaloux de la lune car tu la regarde,
et jaloux du soleil car il te réchauffe,
qu'il te touche même quand il ne te touche pas,
qu'il te parle même quand il ne parle pas,
qu'il t'aime même quand il ne t'aime pas..."

la paix se cache par la

je n'arrive pas a coller a l'image que je voudrais avoir, j'ai des idées de grandeur, des idées d'absolu, et ce blog en est la preuve; mon instabilité émotionnelle vient de la, ce que je ressent surpasse et détruit ce que je suis.

mercredi 14 octobre 2009

Penser dans la langue que l'on ecrit

Apprendre une langue etrangère implique d'apprendre une nouvelle façon de pensée; je ne voudrais pas faire des traductions pour gagner de l'argent, car, a moins de maitriser parfaitement la façon de pensée adequate pour chaque language que l'on essais de traduire, le resultat ne sera qu'un informe pastiche; la pronfondeur, la signification, l'emotion juste, tout cela sera galvauder par des codes qui ne s'attachent pas aux mots; alors oui avec un traducteur experimenté cela peut etre coherent mais pour moi l'inspiration meme de l'ecrivain pensant dans sa propre langue, ou une langue qu'il a appris a penser, est bafoué par de triste tentatives de retranscriptions; l'ideal est de penser dans la langue dans laquelle nous voulons écrire, ou lire (car tout ceci est également vrai pour la lecture), c'est comme maitriser deux systemes de pensées avec ses codes, ses tournures et ses façons d'aprehender le monde alentour.

Je veux integrer cette aptitude, j'ai besoin d'apprendre a changer de point de vue plus naturellement, je veux apprendre, j'ai une motivation!

jeudi 8 octobre 2009

Fakt

La vie est aussi courte qu'une cigarette
Allumée dans un cendrier,
Le vent attise et tempette
Fait rougir le tabac brulé;
Une fumée bleue danse et serpente
C'est l'ascension tant convoiter
Personne ne sent venir la pente
La moitié déjà consumée
Un dernier rêve puis l'aurore
...
Vous êtes mort!

mercredi 7 octobre 2009

L'isolement
Lamartine

Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici, gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon,
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.

Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs,
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme ni transports,
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante :
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.

De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : « Nulle part le bonheur ne m'attend. »

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.

Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts ;
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire,
Je ne demande rien à l'immense univers.

Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

Que ne puis-je, porté sur le char de l'Aurore,
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi restè-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !

vendredi 2 octobre 2009

Developpement sur la recherche du moi absolu

Je crois finalement que l'on ne peut être réellement soit même que lorsque l'on est seul, isolé, loin des regards d'autres êtres humain, la quête de soit ne peut se faire que dans la solitude et instantanément si nous nous retrouvons parmi nos semblables, si nous les remarquons alors notre comportement, nos pensées sont influencées et nous ne pouvons être nous même; nous ne pouvons être entièrement égocentrique jusqu'à nier l'existence d'autrui autour de nous, je n'y crois pas; il nous faudrait être aveugle, il nous faudrait perdre tout nos sens, car un simple regard croisé et remarqué dans la rue change notre comportement et instille automatiquement des pensées à notre cerveau; nous avons un besoin naturel des autres pour nous définir, pour nous rassurer, parce que les émotions que l'on peut ressentir sont un plaisir et nous y sommes assujetti, je crois que le mieux que nous pouvons faire c'est de trouver une personne qui influencera notre comportement et nos pensées de façon a nous faire ressentir de bonne émotions, de cette façon même si nous ne sommes pas réellement nous même dans sa forme pure, au moins nous éprouvons du plaisir a vivre et a côtoyer le monde.